Aujourd'hui est un grand jour. Je n'avais pas pu le faire lors de mon dernier séjour en 2007, mais cette fois c'est possible. Je vais pouvoir amener mon amie Carine et son compagnon Philippe en ballade au-dessus des lagons. Cela fait des années qu'ils sont installés sur le territoire et jamais ils n'ont pu voir l'île de Tahiti sous cet angle. Le C150 bi-place paraît donc assez peu adapté à la situation et c'est donc sur un nouvel appareil, le C172 des Ailes du Fenua F-BXZX, que nous allons voler pour faire ce tour de l'île dans le sens anti-horaire.
Comme à chaque fois, et sur tous les terrains, c'est le même rituel des vérifications, toujours avec mon instructeur Laurent.
Petite particularité, le badin est en MpH (miles per hour) et pas en Kts (indiqués à l'intérieur du cadran). Ce qui est plus trompeur que la différence avec les Km/H.
Lors du roulage et du décollage, peu de différences fondamentales avec le C150. Plus de découverte du volant et des ailes hautes. Seuls les paramètres changent. Du coup, au niveau expérience aéronautique pure, c'est surtout les paysages qui s'imposent. Et comme j'ai des passagers aujourd'hui, ce sont eux qui feront les photos ! Alors cette fois ce sera plus d'images que de mots.
Dès la montée initiale, le ton est donné :
La pointe Nuuroa à Punaauia, avec le musée de Tahiti et des îles, et l'hôtel Méridien :
Le village de Paea, coincé entre la mer et la montagne à l'entrée de la vallée d'Orofero :
La météo n'est pas parfaite, et le vent secoue quelque peu la machine. Mais tout ça n'est pas assez pour nous faire renoncer. Et comme le dit Laurent, de l'autre côté de l'île ça ira mieux ! La pointe Maraa, point de report pour les avions, avec la presqu'île au loin :
C'est du vol VFR : il faut regarder dehors. Difficile de faire autrement avec un cadre pareil.
C'est bon, il nous reste au moins la roue gauche du train principal.
Le terrain de golf d'Atimaono, à 40km de Papeete :
Le lagon a des formes surprenantes, notamment dans le secteur de Mataiea :
Puis c'est le virage à gauche pour rejoindre la cote nord. Nous ne faisons pas un tour complet de Tahiti, incluant la presqu'ile. Nous laissons sur la gauche le jardin botanique et le musée Gauguin, et sur la droite s'étirent les lagons de la presqu'ile.
A la verticale de l'isthme de Taravao, les paysages agricoles de la presqu'ile rappellent les champs des campagnes de métropole.
Verticale Taravao
Puis c'est la cote nord. La météo est radicalement différente. Du soleil et moins de vent. En revenant vers Papeete, nous passons travers Mahaena.
Puis c'est la Pointe Venus, sa plage de sable noir et son phare.
Et c'est le retour de l'agglomération de Papeete, avec Arue et Pirae.
Le front de mer de Papeete, Fare Ute,
et le motu Uta.
En finale, je me dis que Laurent doit etre en confiance, ses mains sont loin des commandes...
Avant un atterrissage avec un seuil décalé pour éviter un roulage trop long sur l'immense piste, nous croisons le flamboyant dans le virage du meme nom, bien connu des spoteurs tahitiens ou de passage. On voit aussi la proximité des habitations par rapport à la piste.
Pour ce cinquième séjour en Polynésie Française, le programme était très chargé : passer du temps avec les amis, piloter au-dessus des lagons, découvrir de nouvelles îles... Au final, il aura peut-être été le plus riche de tous... Je vous propose donc un itinéraire chronologique plus quelques points marquants plus détaillés, sous forme d'articles, comme les vols, la découverte des Iles Marquises à Nuku Hiva et un tour de Moorea.
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