Pour ce cinquième séjour en Polynésie Française, le programme était très chargé : passer du temps avec les amis, piloter au-dessus des lagons, découvrir de nouvelles îles... Au final, il aura peut-être été le plus riche de tous... Je vous propose donc un itinéraire chronologique plus quelques points marquants plus détaillés, sous forme d'articles, comme les vols, la découverte des Iles Marquises à Nuku Hiva et un tour de Moorea.

Tour de Moorea en C150


Pour ce quatrième vol, c'est le tour de Moorea en Cessna 150 qui est au programme. Rendez-vous en début de matinée au club avec Laurent, mon instructeur. La météo est idéale, en comparaison avec les jours précédents et le vent qui soufflait. A cette heure-ci, les nuages ne se sont pas encore formés. On sort l'avion, visite prévol et checklist. Devant nous un Falcon 200 Gardian de la Marine remonte la 04 avant le décollage.


Nous nous alignons derrière et c'est parti. Comme d'habitude, après la rotation, le lagon se dévoile sous nos ailes. Et avec ce temps, c'est encore plus magique. Moorea se dessine avec sa forme caractéristique devant nous (voir la 1ère photo ci-dessus). Les quelques nautiques qui nous en séparent sont vite parcourus.
J'avais réalisé en 2007 le tour de Moorea avec mon ami Yvan au commande (http://jplegout.blogspot.com/2008/02/tour-de-moorea-en-c172.html), et dans des conditions météo similaires. Aujourd'hui, Laurent me propose de faire une petite incursion à l'intérieur "des terres". Nous rentrons donc par la baie de Cook et nous nous rapprochons de la Montagne Percée (Mont Mouaputa), avec Tahiti en fond.


Après quelques évolutions au-dessus des champs d'ananas nous nous présentons vers la baie d'Opunohu pour poursuivre notre tour.



Passé le village de Papetoai, nous arrivons à la pointe ouest de Moorea avec une vue imprenable sur les fameux Motus Tiahura et Fareone.


La deuxième partie de notre vol nous offre un autre paysage avec une luminosité différente sur cette partie moins peuplée et moins touristique. Nous nous éloignons du lagon pour avoir une vue un peu plus large, avec Tahiti qui sort de la brume dans le lointain.



Nous laissons alors Moorea dans notre dos, en essayant tant bien que mal de rejoindre le point Atamu (pas facile sans instrument de radio-navigation de trouver un point au-dessus l'eau !).


Pendant que nous approchons du terrain de Tahiti, j'entends à la radio le Gardian qui tourne toujours dans le secteur, appelé Falcon par la tour qui me demande si j'ai le visuel. En grand habitué de ce genre d'appareil, j'ai compris une fois au sol qu'il s'agissait d'un seul appareil.
L'atterrissage est une formalité : pas de vent, une grande bande et quelques tours piste dans les pattes depuis quelques jours. Au parking, une nouvelle fois ce n'est que du bonheur après ce vol fantastique.
Une dernière photo d'ATRs faite après avoir rangé l'avion sous le hangar des Ailes du Fenua :

1 commentaire:

  1. Magnifiques images et récit... Ca donne tellement envie... :-)

    Merci beaucoup !

    Amicalement,
    Ugo.

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